Revue de Presse
A lille, Alacrité ouvre les start-up à l'international
Cet accélérateur initié outre-Manche par le fondateur de Wesley Clover veut faire émerger une quinzaine de start-up d’ici cinq ans dans les services numériques et les télécommunications. Il vise notamment à accompagner les jeunes pousses à l’international.
Malgré une ouverture en octobre dernier à Lille, Alacrité France s’est officiellement lancé avec l’entrée au capital de la région des Hauts-de-France et de la Métropole européenne de Lille, qui apportent respectivement 500.000 et un million d’euros, ainsi que du fonds régional Finovam à hauteur de 500.000 euros. Cela porte à 10,5 millions d’euros le capital de cet accélérateur de l’écosystème Alacrity initié par sir Terence Matthews, fondateur du fonds britannique Wesley Clover. Celui-ci apporte à Alacrité 2 millions d’euros, tout comme Hub One, filiale du groupe Aéroport de Paris (ADP). Mitel, leader européen de la téléphonie, injecte lui un million d’euros qui s’ajoute aux 3 millions de bpiFrance et aux 500.000 euros du fonds Aleph 1. Un capital constitué pour moitié de fonds publics et l’autre moitié de fonds privés, comme pour tous les accélérateurs Alacrity qui se créent.
Celui-ci est le sixième après ceux déployés au Canada, au pays de Galles et en Turquie. Les prochains doivent s’implanter prochainement au Mexique, en Inde, à Singapour et en Autriche. « L’objectif est de faire émerger des start-up répondant à nos besoins en termes de R & D sur des projets technologiques », souligne Edward Arkwright, DG exécutif d’ADP et président de Hub One, expert en solutions de communication. La start-up a alors un an pour développer son projet. « Et Alacrity doit leur permettre d’aller plus vite à l’international », ajoute sir Terence Matthews.
Les startuppeurs, de jeunes diplômés recrutés à Lille dans le vivier des universités locales et des écoles supérieures, de la Catho notamment, accompagnés par les écosystèmes lillois labélisés French Tech que sont EuraTechnologies et la Plaine Images, sont rémunérés durant cette année par Alacrité.
La présence de ce réservoir de matière grise, mais surtout la position stratégique de Lille au sein du triangle Lille-Paris-Bruxelles, explique ce choix de Lille. Les bureaux d’Alacrité sont d’ailleurs à deux pas de la gare Lille Europe dans le quartier d’affaires Euralille. L’objectif est de faire éclore une quinzaine de start-up d’ici cinq ans dans le domaine des services numériques et des télécommunications à fort contenu logiciel.
(27/06/2017 – Source : Les Echos Entrepreneurs)