Revue de Presse
Alacrité, l’accélérateur qui prévoit de créer quinze start-up en cinq ans
C’est à Lille que le groupe Wesley Clover a choisi d’implanter son sixième accélérateur dans le monde, le premier en France. Il vise à accompagner de jeunes diplômés dans la création de start-up.
La vitesse est enclenchée pour Alacrité France, un accélérateur de start-up qui s’apprête à se positionner sur la ligne de départ lilloise.
Comment ça fonctionne ?
Il s’agit d’un « start-up studio », c’est-à-dire que les investisseurs apportent des idées de projets qu’ils préfèrent développer ailleurs qu’en interne. Les premières idées de projets concernent les télécommunications, l’Internet des objets, les sécurité informatique. L’accélérateur forme donc des équipes pour travailler sur ces innovations avec un chargé de projet qui s’entoure de jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs ou de commerce. Si la version test du projet est concluante, l’équipe poursuivra le projet dans le cadre d’une création d’entreprise. Alacrité restera l’actionnaire de référence des sociétés créées et continuera d’être impliqué.
Où en est ce futur accélérateur lillois ?
La société a été créée en octobre. Les locaux sont pris à Lille, près de la gare Lille Europe. « Nous recrutons aujourd’hui les équipes projets« , explique Patrice Bélie, président du conseil d’administration d’Alacrité France et directeur général de Hub One.
Pourquoi c’est une première dans la région ?
Alacrité est le premier accélérateur en France initié par Wesley Clover qui en a créé 5 autres dans le monde (au Canada, au Royaume-Uni et en Turquie). Cet accélérateur est également le premier de la région à bénéficier de l’investissement de Bpifrance via le fonds French Tech accélération dans le cadre du programme d’investissement d’avenir (PIA). Bpifrance apporte 3 millions d’euros sur un capital doté de 8,5 millions d’euros. Parmi les autres investisseurs, deux industriels (Hub One, Mitel) et de fonds spécialisés dans les nouvelles technologies (Aleph 1 et Wesley Clover).
Pourquoi Lille ?
« Les investisseurs sont plutôt internationaux. Nous cherchions donc un emplacement plus européen que français. Lille bénéficie aussi d’un environnement universitaire. Par ailleurs, le marché n’y est pas saturé comme à Paris. »
Quels sont les objectifs ?
« Nous avons un objectif d’une vingtaine de projets accompagnés et la création d’une quinzaine de sociétés dans les cinq ans », explique Patrice Bélie. Quatre-vingts personnes pourraient être recrutées dans ce cadre. Dans les autres pays où « Alacrity » est déjà implanté, 94% des projets menés ont amené à la création d’une entreprise. Plus d’une centaine de sociétés ont ainsi été créées.
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(14/03/2017 – Source : La Voix du Nord)