Revue de Presse

Alacrity choisit Lille pour implanter son premier incubateur en France

De jeunes diplômés peuvent désormais faire mûrir leur projet de start-up à Lille au sein de l’accélérateur de jeunes pousses Alacrité France. L’objectif : répondre aux besoins concrets des entreprises partenaires.

Alacrity a choisi d’implanter à Lille son sixième « accélérateur de jeunes pousses« . C’est dans le quartier d’affaires Euralille que la version française, Alacrité France, a inauguré ses locaux le 21 mars. Fondé par la holding Wesley Clover International, Alacrity a déjà éprouvé sa méthode au Canada, au Royaume-Uni, ou encore en Turquie. Celle-ci consiste à recruter des jeunes diplômés afin de les accompagner pendant un an, jusqu’à une éventuelle création d’entreprise.

La spécificité d’Alacrité est d’identifier des besoins concrets auprès de ses investisseurs. Les entreprises proposent des thématiques de travail, dans le domaine des services numériques et des télécommunications. Alacrité forme ensuite des équipes qui ont un an pour développer un projet. Pendant cette période, les diplômés recrutés sont salariés d’Alacrité. « C’est un concept extrêmement innovant« , estime Edward Arkwright, président de Hub One, le groupe à l’origine de ce lancement en France. « Alacrité propose un écosystème complet, avec des universités, des industriels, ainsi que des collectivités. »

Objectif : 15 start-up en cinq ans

Les jeunes équipes bénéficient ainsi de l’expertise des partenaires et investisseurs d’Alacrité pour assurer la viabilité économique de leur projet. Inutile de s’atteler à la recherche de fonds : à l’issue de cette année de travail, l’équipe d’Alacrité France décidera de lancer ou non la société, et de la doter d’un capital de départ. L’ambition affichée est la création d’une quinzaine de start-ups en cinq ans, un objectif « réaliste » pour Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France.

Alacrité France comptait déjà parmi ses investisseurs Bpifrance, Hub One, Mitel et le fond privé Aleph1. Pour son implantation lilloise, l’accélérateur reçoit en plus le soutien de la Métropole Européenne de Lille et de la Région Hauts-de-France : les deux institutions investissent chacune 1 million d’euros. « C’est la première fois que la Région entre au capital d’une entreprise« , rappelle Xavier Bertrand, convaincu par la méthode d’Alacrité. « C’est un écosystème qui a fait ses preuves, complémentaire avec les savoir-faire dont nous disposons déjà. »

Des candidats ont été reçus pour un « job-dating« , et les premières équipes commenceront à travailler en avril. Ces cinq prochaines années, Alacrité continuera à recruter au minimum chaque trimestre, y compris parmi les étudiants encore en cours de formation.

(22/03/2017 – Source : L’Usine Digitale)