Revue de Presse

Le fonds d’investissement canadien Wesley Clover fait lui aussi le choix des Hauts-de-France. Le groupe international, très actif dans la dynamisation de l’innovation et du numérique dans le secteur industriel, va ouvrir les portes de son premier accélérateur d’entreprises en France, son sixième dans le monde. Et après les États-Unis, le Canada et la Turquie, place aux Hauts-de-France !

Le nom de sa nouvelle pépite, qui va faire briller les inventeurs : Alacrité. La résidence est déjà choisie puisque Wesley Clover a inauguré, le 21 mars, les locaux de l’accélérateur dans le quartier d’affaires Euralille, à Lille. La mission de ce “start-up studio” est, elle aussi, toute trouvée : accueillir et accompagner des jeunes diplômés des établissements d’enseignement supérieur dans la réalisation de projets de création d’entreprise, en lien avec des besoins exprimés par les industriels dans le domaine des nouvelles technologies.

Exporter le made in Hauts-de-France

Un accélérateur, késako ? « Plus qu’une structure proprement dite, l’accélérateur met à disposition des start-ups des services à haute valeur ajoutée, explique-t-on chez la French Tech, qui compte quelques-uns de ses plus fiers représentants dans les Hauts-de-France. En clair : les accélérateurs mettent à disposition des startupers des moyens, industriels et financiers, pour faire passer leurs projets à la vitesse supérieure. »

L’originalité d’Alacrité, accélérateur nouvelle génération, a déjà fait ses preuves dans le monde entier. Comme aux États-Unis ou au Canada, les startupers retenus doivent ici réfléchir à des problèmes exprimés par les industriels. Et donner des réponses adéquates pour répondre à de réels besoins économiques. Le réseau de Wesley Clover permettra ensuite de développer à l’international les jeunes pousses et exporter le made in Hauts-de-France. Cette démarche innovante et porteuse d’emplois est soutenue par la Région à hauteur d’un million d’euros.

« Ce soutien est historique, car c’est la première fois que la Région entre au capital d’une entreprise, avance Xavier Bertrand, qui croit en la solidité du projet et de ses futures retombées économiques. L’implantation d’Alacrité est une excellente nouvelle pour l’emploi et le développement économique des Hauts-de-France.« 

Candidatez !

Dans le numérique, tout va très vite. Voilà pourquoi une campagne de recrutement est déjà lancée par Alacrité auprès des jeunes connectés qui souhaitent intégrer le nouvel accélérateur.

L’appel est lancé aux jeunes en fin de cycle d’études et aux fraîchement diplômés. Avec, au programme, « une année “startupique” à l’issue de laquelle, en cas de succès, ils créeront leur entreprise, précise-t-on chez Alacrité France. Ces jeunes obtiendront un financement d’amorçage et se verront attribuer une part du capital au titre de leurs efforts.”