Revue de Presse

• Alors il y a deux parties. Il y a une partie construction de la carte, parce qu’il faut de la donnée, il faut agréger de la donnée, il faut la matière première pour la construire. Et il y a une deuxième partie matérialisation : il faut être capable de mettre tous les experts pendant une crise autour du même médium commun de collaboration pour comprendre ce qu’il se passe. Il y a trois problèmes auxquels OverSOC répond. Le premier c’est un manque d’experts, qui passent 50% de leur temps environ à consolider de la donnée à la main. C’est de la manutention : je prends la donnée et je la mets à un endroit. Ça c’est une perte grasse pour des experts qui sont rares. […] Le deuxième problème c’est qu’on se rend compte qu’il y a 1% des organisations mondialement qui ont une construction satisfaisante de leur cartographie : ils savent ce qui doit être défendu. Ça paraît improbable, parce qu’on se dit que tout le monde sait ce qui lui appartient, ce qui doit être défendu, etc. mais en fait c’est beaucoup plus compliqué en cyber. Et lors d’attaques – justement vous mentionniez les exemples d’hôpitaux et d’aéroports – si on ne sait pas exactement ce qu’on a, où est l’attaquant et où il peut bouger après, c’est compliqué de répondre vite. C’est pour ça qu’on a des cacophonies et beaucoup de stress pendant les sessions de crise. Et pour clore sur ce qu’on fait, l’ANSSI – l’Agence de Sécurité des Systèmes d’Information – pousse ce sujet de cartographie depuis toujours parce que c’est la base de toutes les actions cyber. Il n’y a pas encore de solution qui réponde vraiment à ce besoin-là et c’est ce que propose OverSOC.

(04/07/2023 – Source : BFM TV)