Revue de Presse

OverSOC défend une série A

L’agrégateur lillois de données pour la cybersécurité réunit un peu plus de 2,6 M€ auprès de CyberK1, d’Auriga et de ses actionnaires historiques, le start-up studio Alacrité France et Finovam Gestion, pour atteindre un ARR de 1 M€ en 2024.

Rendre les ETI plus autonomes en matière de cybersécurité. Sorti en 2019 du start-up studio lillois Alacrité France, OverSOC s’est fixé plusieurs objectifs, comme celui de faciliter la prise de décision des entreprises en cas d’attaques, avec une solution de visualisation en 3D et en temps réel des différentes menaces. Piloté par Théo Plantier et Soufian Maaté, l’agrégateur de données avait réuni 750 K€ lors de son tour d’amorçage fin 2020 auprès d’Alacrité France et Finovam Gestion pour lancer début 2022 la commercialisation de son outil. « Après avoir achevé l’exercice 2022 sur un ARR de 200 K€, alors à la recherche de 2 M€ à l’occasion d’une série A, nous avons profité de notre présence au sein du programme d’accélération Cyber@StationF de Thales pour rencontrer des entrepreneurs, qui nous ont encouragés à entrer en relation avec des investisseurs spécialisés dans notre domaine », raconte Théo Plantier. Un conseil appliqué par la jeune pousse nordiste, qui boucle un premier tour sursouscrit de 2,6 M€ en s’ouvrant en direct à CyberK1, déjà présent au capital d’ Alcyconie, et Auriga, qui intervient à travers son fonds Cyber Ventures. Les actionnaires historiques participent également à l’opération. Par ailleurs, le montant global du financement atteint 3,8 M€ par le biais de subventions. 

1 M€ d’ARR visés en 2024

OverSOC, qui fait face principalement à des concurrents anglo-saxons comme les américains Jupiter One et Noetic, ainsi que le britannique Panaseer, propose une cartographie en temps réel du système d’information pour rendre compréhensible les menaces. Il rassemble les trois sources de données que sont les machines physiques des entreprises, les utilisateurs, ainsi que les applications et automatise la corrélation entre elles. « Nous voulons que les équipes informatiques d’une entreprise comprennent ce qui se passe en direct sur le SI, et puissent échanger à partir d’un référentiel commun, comme lors d’un audit de sécurité », poursuit Théo Plantier. La société, dont l’effectif de 22 salariés devrait doubler d’ici un an, ambitionne d’atteindre un ARR de 1 M€ en 2024.

 

(06/07/2023 – Source : CFNews)